Questions des parents
Se parler !
Nous savons que certains d’entre vous sont peu disponibles, surtout en semaine aux heures de travail.
Pourtant, une courte visite vous permet d’avoir un contact avec nous. En échangeant quelques minutes, nous pouvons établir une relation de confiance profitable pour tous.
Les professeurs de Musique en Mouvement s’engagent pleinement dans la transmission de la musique et accordent à chacun des élèves patience et affection : ils ont besoin de sentir que vous êtes sensibles à notre projet, que vous le soutenez par votre écoute, et les décisions que vous prenez.
Les enfants de 3 à 6 ans doivent-ils travailler à la maison ?
A 3 ans, non !
A partir de 4 ans, on pourrait parler de jeu éducatif : le recueil de 2ème et 3ème degré est un support important pour relayer à la maison l’exercice de la mémoire. Le graphisme associé au son est une perception immédiate pendant le cours. Il est bon de répéter cette expérience à la maison afin de contribuer à l’acquisition et à l’assimilation de l’apprentissage. On peut aussi chanter les chansons en prenant son bain!
A 5 ans, nous y associons le pré-solfège : le principe de mémorisation s’applique aux premiers jeux d’écriture de rythmes, et de notes sur la portée. Les enfants adorent le jeu pré-instrumental sur les carillons (xylophones) qui leur permet d’entendre sur un instrument tout ce qu’ils ont appris en cours : petites mélodies, gammes, chansons, improvisation.
Que faites-vous dans les cours de solfège ? Pourquoi y a-t-il des devoirs de solfège ?
Willems ne disait pas « solfège », il disait « solfège vivant ». Dans beaucoup d’écoles aujourd’hui, on dit « formation musicale », ou on préfère n’utiliser aucun mot tant celui-ci est associé à l’ennui et la répétition stérile. Dans nos cours de « solfège », nous faisons de la musique ensemble : nous improvisons vocalement et avec divers instruments, nous chantons à 2 et à 3 voix, nous jouons des percussions, nous écoutons les œuvres en découvrant qu’une partition d’orchestre symphonique avec 12 portées est comme un tableau dont on peut suivre les personnages et les divers plans. Cette pratique vivante trouve à la fin du cours son prolongement évident dans les lectures, dictées, et inventions écrites.
MAIS LA PRESENCE AU COURS NE SUFFIT PAS !
Le cahier de solfège que nous avons conçu permet aux élèves de noter ce qui a été fait en cours, ainsi que les devoirs à faire pour la semaine suivante : préparer des lectures dans le « livre de solfège WILLEMS », écrire des inventions rythmiques ou mélodiques : il s’agit peu à peu d’écrire sa propre musique !
C’est donc un moment de créativité : votre enfant a besoin que vous souteniez sa motivation par des encouragements. Même si vous ne connaissez pas le solfège, vous pourrez l’aider à cheminer vers l’AUTONOMIE.
Pourquoi faut-il absolument associer le cours collectif de solfège et le cours individuel d’instrument ?
Vous êtes nombreux à franchir le seuil de Musique en Mouvement et à nous demander d’apprendre un instrument à votre enfant de 7 ans tout à fait débutant, qui frémit d’impatience... Peut-on faire du théâtre sans avoir appris à parler (et lire et écrire) ? Bien sûr, il existe des milliers de musiciens qui ne lisent et n’écrivent pas la musique : ils jouent « d’oreille », ce sont les musiciens du cœur. Nous les aimons et les respectons. Mais notre vocation est d’offrir aux apprentis musiciens une globalité : pas de fracture entre l'oral et l'écrit !!!
L’idéal est donc de commencer par une année de « solfège I » où l’enfant se familiarise avec la voix, le corps, l’écoute, et les premières notions de solfège, avant d’y associer l’année suivante l’apprentissage de l’instrument.
Pourquoi faut-il pratiquer entre les cours d’instrument ?
Question brûlante pour nous, professeurs, car cette nécessité est souvent comprise comme une corvée supplémentaire après les devoirs du collège, s’il reste un peu de temps !
Pendant le cours, le professeur guide l’enfant pour que ses gestes deviennent justes, il lui donne des pistes de travail concrètes, il expérimente avec lui des techniques de travail personnel. Pour que le processus d’apprentissage puisse se développer, il a besoin de réactualiser cette expérience à la maison. La ré-gu-la-ri-té est indispensable ! Il vaut mieux 10mn par jour qu’une heure avant le cours. L’enfant découvre avec étonnement que la répétition est un plaisir : il devient alors autonome. La torture de l’exercice quotidien est une idée fausse. Vous n’aurez pas à forcer votre enfant : il ira aussi vers son instrument pour expérimenter des sons nouveaux, inventer, rêver, comme avec un ami que l’on retrouve sans contrainte. Il faut y croire !
Pouvons-nous aider nos enfants même si nous ne connaissons pas la musique ?
Oui ! Vous pouvez l’accompagner en initiant un rendez-vous régulier, par exemple le mercredi, le samedi , le dimanche. Regardez avec lui le recueil, ou le cahier de solfège, ou le cahier de devoirs où le professeur écrit précisément ce que l’élève doit travailler pour le cours suivant. Demandez-lui de vous jouer ce qu’il a appris, comme un moment de concert intime. Vous contribuez ainsi au processus d’apprentissage par votre présence, votre écoute, vos encouragements.
Soutien: sans que cela devienne systématique, le professeur d’instrument peut aider l’élève pour ses devoirs de solfège. Il prend 10 à 15mn sur le cours, et concrétise les éléments mal compris en les appliquant à l’instrument.
Selon quels critères constituez-vous les groupes et les horaires ?
Dans la mesure du possible, nous maintenons d’une année à l’autre les mêmes groupes au même horaire, avec le même professeur. Notre but est de préserver l’homogénéité du groupe sur le plan du niveau et sur le plan humain. C’est pourquoi il est important que de votre côté, vous teniez compte de l’équilibre des groupes. Il vous arrive de vouloir changer d’horaire mais les groupes ne sont pas inter-changeables. L’équilibre est le fruit de plusieurs années de construction patiente d’une relation entre le professeur et ses élèves : un groupe soudé apprend avec plaisir et plus rapidement.
Peut-on faire dans une semaine du piano, du solfège, de la guitare, du théâtre, de l’anglais, de la danse, du basket ?
Oui, il reste le 8ème jour de la semaine...